Le 30 mai, doux réveil à 04h30 pour un départ à 05h30 direction Orly pour prendre un vol avec Transavia. Et on peut vous dire qu'on s'en souviendra !
Réveil post-mariage du 29, on a vaguement préparé nos affaires la veille. On part avec une valise et deux sacs à dos.
Une fois arrivés à l'aéroport (à 06h pour un embarquement à 06h40), c'est le début du carnage. On retire l'étiquette à coller sur notre valise sur une borne automatique. Notre application Aéroport de Paris et les écrans affichent que l'enregistrement de notre vol se fait porte 35. On s'y rend, il y a la queue et, finalement, on nous indique que c'est un vol à destination de Tunis ici. "Pour Madère, c'est porte 33. Il y a une erreur sur les écrans, on a demandé à ce qu ils fassent la correction."
Dommage pour nous, deux fois plus de queue à cette porte là. On se rend vite compte qu'on fait la queue pour accéder à un processus automatisé. Les hôtesses appellent les voyageurs à destination de Porto/Madère et on passe devant tout le monde. On scanne notre étiquette avec une douchette, on pose la valise sur le tapis et le robot nous indique un excédent de bagage. On refait la queue à un autre guichet cette fois-ci avec une personne derrière le comptoir pour régler l'excédent. Et là, ce sont les cartes qui ne passent pas. Aucune des 2 de Charlotte, pas de sans-contact possible pour PA, son permis de conduire et ses cartes sont restés tranquillement à la maison. L'hôtesse fait partir notre valise en urgence, car l'envoi des bagages est déjà clôturé (il est 6h35), et nous donne un reçu avec 15 euros à payer à un autre comptoir de Transavia. Nous avons déjà perdu 35 minutes à faire la queue à droite, à gauche. Impossible de retirer 15 euros au DAB. Pas d'acceptation de sans contact au comptoir Transavia, refus des cartes. Bref, c'est la grosse panade. Finalement, on est sauvés par un inconnu qui donne sa carte pour effectuer le règlement à notre place. On prend ses coordonnées pour lui faire un virement plus tard puis filons à la sécurité. On nous dit alors que nous n'aurons pas notre vol dans les 20 minutes qui nous séparent du décollage. On tente le tout pour le tout. On sort tous nos appareils électroniques... Pas de chance, le sac photos nécessite un contrôle supplémentaire (ce n'est pas la première fois. Et ce n'est pas faute d'avoir sorti les 3 boitiers sur le tapis non plus...). Gentiment, le gars de la sécurité nous accompagne pour prendre un raccourci et retrouver notre porte d'embarquement. On court et on se rend compte que c'est bon ! L'embarquement est en cours. On a eu chaud, mais ça se finit bien. Un vrai bazar Orly 3 et les processus automatisés. Un vrai n'importe quoi, du jamais vu pour nous.
L'avion décollera finalement avec 1h de retard pour cause de brouillard important à Porto, c'est peut-être ce qui nous a sauvés. En tout cas, lessons learned! On arrivera avec plus d'avance la prochaine fois et des bagages sans excédent.
On atterrit à Porto pour la première partie du trajet. Les 3/4 de l'avion se vident puis se re-remplissent en 30 minutes. Re-décollage pour Madère. Arrivée à 12h05 (heure locale, 1h de moins qu'à Paris).
Passage à la caméra thermique pour le contrôle des températures. Formalités Covid à l'arrivée avec du personnel dédié à la gestion du Covid. Nous avons eu pas mal de paperasse en amont en plus des tests PCR. Contrôle des tests PCR par le personnel et on est bon pour continuer notre périple.
Direction Europcar pour la location de la voiture. Si vous avez bien lu plus haut, le permis est resté à la maison. Donc pas de permis, pas de voiture. Les photos du permis ne sont pas non plus acceptées. Ce sera donc un taxi - paiement en cash, 70€ pour 30 minutes, ça cogne. - pour nous à la sortie de l'aéroport pour rejoindre notre hôte Airbnb qui nous attend à une station service. Il nous dépose au Airbnb dans les hauteurs de Ponta do Sol, plus exactement à Canhas.
Notre super hôte nous donne le contact d'un taxi pour aller en ville faire des courses. On en profitera, par la même occasion, pour tenter une démarche auprès du commissariat sur cette histoire de permis de conduire pour obtenir une autorisation. Malheureusement, ils n'ont pas accès à la base de données des permis FR pour donner quelque autorisation que ce soit. Le policier prendra tout de même le temps de nous montrer les photos de son Airbnb, fier comme un coq ! Il était très sympa. Il a contacté ses connaissances devant nous pour pouvoir nous trouver une location de voiture (sans présentation du permis physique). Il prendra nos coordonnées pour nous faire signe le cas échéant.
On fait nos courses et on repart avec le taxi direction le Airbnb. Tarif préférentiel svp, cela ne nous a presque rien coûté. Ca aide les contacts. On part ensuite faire une bonne nuit et espérons une journée qui démarrera demain sous de meilleurs auspices ! Ça suffit pour aujourd'hui et la loi des séries impitoyables. On a presque oublié de vous dire que lors du déjeuner dans un bar, proche d'une petite route de montagne, ils ne prenaient pas la carte et que l'on a du partir à la recherche d'un DAB. Ca s'est finalement soldé par un virement bancaire, le DAB étant à plus de 2h à pied...
Mais bon, dans tout ça, on a quand même une belle vue... Ouf. Belle première étape, vous ne trouvez pas ? 😉